Nous voilà de retour du Québec entre décalage horaire et reprise du quotidien...Ce voyage nous a permis de profiter de la belle ville de Montréal, de toutes ses opportunités de ballades, de sorties, de petits cafés et pâtisseries, de belles expositions.
Mais on ne peut oublier les rencontres avec toutes sortes d’animaux sauvages, en ville, dans les parcs et à moins d'une heure de la ville aussi. Je ne vais pas vous faire une liste de tout ce qu'on a pu observer, de longs moments de bonheur absolus à photographier des petites merveilles que nous n'aurons jamais la chance de voir en France.
Elliott a pu toucher du doigt combien il est facile en Amérique du Nord de voir des animaux, des oiseaux superbes comme les cardinals ou les sitelles par exemple, des ratons laveurs, des renards, des écureuils et des tamias...
Nous avons eu beaucoup de chance souvent aussi, car à cette saison il y a peu de monde dans les parcs et il est peut être plus facile de voir des animaux.
Nous avons adoré l'ambiance "laid back" et bobo bohème de Montréal dans certains quartiers, les gens sympathiques et les petites bouffes sur le pouce. mais nous avons été touchés par ces rencontres animales, ce qui est si rare dans notre région qui se vide peu à peu de sa faune au profit de constructions touristiques et autres.
Se promener sur le bord d'une rivière et voir des bois rongés par les castors voraces, se faire survoler par des dizaines de buses, s'approcher au plus près d'un renardeau peu farouche et voir de petites mésanges prêtes à venir se poser sur vous ! J'ai eu l'impression de remplir mon âme de ces rencontres, je me suis sentie si privilégiée de tout ça. Oh! ce n'était pas le grand orignal ou l'ours noir c'est certain, mais même les petites créatures, vives, joueuses et confiantes vous comblent par leur simple présence, au détour d'un buisson ou dans un grand arbre.
Chez moi, dans ma forêt méditerranéenne , je me réjouis de voir une pomme de pin rongée par un écureuil, une trace de blaireau, d'entendre un pic...là-bas les pics sont partout et ce sont les animaux en vrai que l'on voit, pas seulement quelques signes de leur présence.
La marmotte se tient tout à côté de vous, les cerfs de virginie broutent à quelques mètres des maisons et les geais sont bleus et ça change tout!
Elliott a adoré vive en ville là-bas, même le métro n'a pas posé de problème aux campagnards que nous sommes et nous en avons profité pour voir une expo sur Napoléon très intéressantes (ça tombe bien on en est là en histoire!), un petit musée trop craquant de sciences naturelles (on se serait cru dans "Une nuit au musée"!), le jardin botanique, l'insectarium, la serre aux papillons et un parc d'animaux sauvages orphelins ou ayant été blessés absolument magnifique.
Nous avions apporté quelques bricoles pour qu' Elliott bosse un peu mais au final les journées se remplissent vite de sorties et de rencontres et au final le temps a manqué. Nous avons rendu visite à un groupe d'école à la maison qui ont un lieu ouvert au quotidien par une jeune femme très généreuse et sympathique. Dommage que nous n’ayons pas ça en France!
,on va se reposer un peu car nous avons beaucoup marché et exploré. Ici le calme règne, le printemps s'est installé, les fleurs et la verdure recouvrent tout. Au Québec, on est loin de voir reverdir et bourgeonner, il pleut, il fait encore un peu froid et il faudra encore quelques semaines avant de voir les papillons débarquer, les feuilles sur les arbres etc...même si les oiseaux commençaient à chanter, les crocus sortaient de terre et les températures se radoucissaient un peu alors même que les humains fébriles investissent les quelques terrasses déjà montées pour profiter d'un rayon de soleil!
Nous allons reprendre l'école, enfin vous me direz! Elliott a tellement appris pendant cette non-session scolaire ! Je suis ravie qu'il ait eu la chance de voir tout ça et de vivre simplement ces beaux moments en famille!